[Critique Ciné] Sinister

Affiche officielle du film.

Ellison est un auteur de romans policiers inspirés de faits réels. Dans l’espoir d’écrire un nouveau livre à succès, il emménage avec sa famille dans une maison où les anciens propriétaires ont été retrouvés inexplicablement pendus. Ellison y découvre dans le grenier des bobines 8mm contenant les images de meurtres d’autres familles. Qui a filmé ces tueries et pour quelle raison ? Ellison va tenter de répondre à ces questions tandis que le tueur présumé, une entité surnaturelle présente sur les films, menace de plus en plus sa famille.
Source : Allociné

Un grand buzz tournait autours de Sinister lors de sa sortie, évoquant une peur intense et une horreur omniprésente. Publicité mensongère. Sinister est, certes, un bon film, mais très décevant.

Titre :	Sinister
Réalisateur :	Scott Derrickson
Acteurs :	Ethan Hawke, Vincent D'Onofrio, James Ransone, ...
Genre :	Épouvante/Horreur
Date de sortie FR :	7 Novembre 2012

Donnant la réplique à un écrivain passionné de meurtres, on pourra donc suivre son enquête au fur et à mesure du film, et donc découvrir la part de paranormal impliqué non pas dans un drame, mais dans cinq.

Je vais commencer par ce que j'ai adoré, parce qu'il n'y en a pas beaucoup.

Une fois vue, l'entité ne quittera
plus Ellison, quitte à nous effrayer.

La scène que j'adore est celle du visionnage des cassettes Super 8. Cette scène m'a procuré une sensation dérangeante durant tout le long. Je trouve un genre d'angoisse, de suspens, de dérangement, je me sens vraiment à la place du personnage qui visionne les cassettes, je suis pris d'une angoisse, d'un stress, d'un effroi lors des meurtres. Une scène vraiment très bien réussi.

Aussi, le film prend conscience de l'avancement technologique actuel. C'est ce que l'on peut appeler un miracle dans les films d'horreurs, toujours à vouloir reproduire les classiques. L'exemple le plus marquant, c'est la panne de courant. Au lieu d'allumer une bougie, le personnage allumera sa lampe de torche sur son téléphone. Ça m'a vraiment surpris.

Vous verrez bien tôt que les
enfants ont un rôle très important...

Un petit plus aussi : un caméo (version longue) de Vincent D'Onofrio (Grissom des Experts) dans le rôle d'un professeur universitaire aidant notre écrivain dans son enquête.

L'immense déception est la peur provoquée par le film. Elle n'est pas suffisamment présente par rapport à la publicité citée plus haut. la tension est bien maintenue, mais parfois se relâche, et on a du mal à la suivre.  Ne parlons surtout pas des jumpscares ! Ce ne sont même pas des jumpscares tellement ils sont ratés ! En tout, il y en a deux sur le film, ils sont tout les deux ratés. On les voit venir de loin, très loin et puis ils sont ratés, ils ne font pas peur.

Malgré un scénario assez original, impliquant les personnages jusqu'à la moelle, la réalisation n'en est pas à la hauteur, nous faisant perdre le fil de l'intrigue par la présence de scènes vraiment inutiles.

BON FILM, MAIS SANS PLUS.

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Voili, voilou, Tschuuuus ! <3